Le peintre Henri d’Anfreville[2][2] Né en 1908, Henri d’Amfreville (et non « d’Anfreville » ) est mieux connu pour ses romans que pour ses tableaux. Son roman Les Fanatiques, par exemple, paraît chez Grasset en décembre 1937. fait ac-
tuellement,
chez Lucy Krohg[3][3] Cécile (Lucy) Vidil Krohg était la femme du peintre norvégien Per Krohg et la maîtresse du peintre bulgare Jules Pascin. Elle tenait une galerie à Paris (10 bis, place St-Augustin)., une expo-
sition
d’un vif intérêt que notre émi-
nent
collaborateur, M. François Mau-
riac
présente en ces termes :
Henri d’Anfreville hante les lieux
où l’haleine des grandes villes a tué
la nature. Il a compris que leur beau-
té
vient de leur expression humaine.
Ici, la terre est ravagée de souf-
france.
Le peuple verra le monde à
sa douloureuse image. Et nous com-
prenons
pourquoi la triste zone s’ou-
vre
devant le Christ et pourquoi
d’Anfreville y découvre la piste où
s’épuisera jusqu’à la fin des temps
l’homme écrasé sous le poids d’un
fardeau atroce. L’Homme de dou-
leur[4][4] « Homme de douleur » est une des descriptions du serviteur de Yahvé (Is, 52, 3), identifié avec Jésus dans la tradition chrétienne. :
l’Homme-Dieu.