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A l’ami de Rimbaud. On se reportera à l’article original pour les notes ; on ne signalera ici que les coupures par rapport à l’original. L’article du
eut avant tout le génie de la révolte et de la destruction; voir le compte rendu anonyme du livre d’Étiemble et de Yassu Gauclère,
Si Dieu nous donnait des maîtres de sa main, s’écrie Pascal,
Il est vrai…
oh ! qu’il leur faudrait obéir de bon cœur ! La nécessité et les
événements en sont infailliblement.
Lorsque le chrétien, au milieu du chemin de sa vie, songe à
tous les bons prêtres qu’il a connus, il en vient à se demander
si l’échec apparent d’une destinée sacerdotale n’est pas la mesure
même de sa sainteté. Le disciple n’a jamais fini de se confor
mer
à son maître.
Ce cri que l’habitude a dépouillé pour nous de son tragique :
Mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ?
il n’existe pas
de saint qui ne l’ait jeté dans les ténèbres de la troisième heure.
François d’Assise
pauvreté, qu’il avait si amoureusement épousée, était répudiée par
ses fils et par l’Église.
Tel est un des aspects les plus déroutants de cette nécessité dont
parle Pascal et qui est le maître que Dieu nous donne de sa
main : après dix-neuf siècles, il n’est plus aussi simple qu’à
l’aube du christianisme de rendre à César ce qui est à César ;
les comptes de l’éternité et ceux du temps sont terriblement con
fondus.
Ce n’est pas à nous, fidèles, qu’il appartient de les
démêler. La grâce seule possède le secret de ces partages
Les saints sont associés à un interminable échec, à une ago
nie
qui durera autant que le monde. Si nous nous en persuadions
enfin, nous cesserions, sinon d’en souffrir, du moins d’en être
scandalisés. (François MAURIAC, de l’Académie française,
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